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Une semaine ordinaire à Bruxelles


mercredi 5 octobre 2005

Lundi : je travaille et… je réfléchis ! C’est assez rare. J’essaie de finir le premier jet de l’article sur Mallarmé commencé cet été, et je commence déjà la réflexion sur un livre dont le thème sera « Comment sortir de la crise de l’Europe ? Que peut-on faire encore dans l’espace français ? » (…)


En réponse à :

> "Vers une crise de l’énergie ?" Remarque sur le débat du 5 oct. organisé à la mairie du 2ème arrondissement à Paris.

mardi 11 octobre 2005

Je suis heureux de voir que ce débat a permis à certains participants de comprendre que la ressource pétrolière était une ressource finie, et que, conformément à une littérature abondante sur le sujet, l’épuisement de cette ressource se traduirait prochainement par une décrue progressive de sa disponibilité. Voyant cela, je me rends compte que Yves Cochet a raison de continuer à professer sur son très cher pic de Hubert...
Une question beaucoup plus fondamentale est de savoir comment il va falloir s’y prendre pour aborder cette révolution énergétique, qui se traduira nécessairement par une révolution technique, économique et sociale.

Et là, il me semble que la réponse de M. Cochet est pauvre, voir inexistante. Je le fais court :
 économie d’énergie rime pour M. Cochet avec rationnement. Il faudrait sans doute que M. Cochet revoit ses classiques : rationnement = marché noir = contrebande = réseaux mafieux = terrorisme. Tout est là, et certains n’en demande pas plus pour nous plonger dans le chaos tant redouté par M. Cochet,
 M. Cochet nous présente 3 scénarios de réaction à la crise : réagir drastiquement au moment de la crise, le faire 10 ans avant, ou le faire 20 ans avant. Et sa démonstration est claire : établir une économie "de guerre" 20 ans le pic de Hubert est le moindre mal que l’on puisse se souhaiter. Autrement dit : nous sommes déjà en crise. La solution proposée est donc de prendre des mesures radicales immédiatement. Ceci n’est évidemment possible qu’en octroyant des pouvoirs élargis à nos dirigeants afin de complètement réorienter notre économie en l’espace de 20 ans. Une multitude de questions me vient alors : quel despote éclairé saura mener une telle révolution ? Est-on sûr que ce mode de gouvernance assure la meilleure cohésion sociale ? Croit-on même construire une économie plus "écologique" dans un tel contexte ? Autant d’interrogations qui ne me laissent pas très optimiste sur ce scénario.

En conclusion, et contrairement à ce que laisse entendre l’intelligencia anonyme autoproclamée du précédent message :
 dire que nous allons vers la fin du pétrole n’est pas une nouveauté, mais je suis heureux d’entendre que vous en avez pris note,
 avoir un discours catastrophiste ("apocalypse", "plus grande révolution qu’ait connu l’humanité" et j’en passe...) ne contribue certainement pas à crédibiliser les écologistes. D’autres arguments existent aujourd’hui pour provoquer le changement : l’effet de serre en est un. Il faut en effet espérer que l’homme aura la sagesse de ne pas brûler tout son trésor fossile dans les 50 prochaines années,
 ma question finale à Yves Cochet serait "faut-il être un charlot pour être un écolo ?". Apparemment, certains publics ont besoin de votre discours truculent pour comprendre l’urgence. D’autres agissent sobrement et pratiquement, comme en Allemagne. La France a tous les atouts pour devenir un acteur de premier plan des énergies renouvelables et des économies d’énergie. La France a tout intérêt à le faire : emploi, agriculture, PMI-PME, qualité de vie et industrie du tourisme, balance commerciale, développement des zones rurales, etc... Pourquoi ne le fait-elle pas ? Simplement parce que, aujourd’hui encore, en France, et pour beaucoup de "savants" et "d’intelligents", un écolo c’est un charlot.


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