Monsieur le Président
Je vous écris afin de vous vous exprimer notre plus sincère solidarité quant à la violation des frontières de l’Equateur par les forces armées colombiennes, le samedi 1er mars dernier. Bien que nous remettons nullement en cause ni l’obligation ni le droit constitutionnel et international du gouvernement colombien à poursuivre la guérilla des FARC où qu’elle se trouve sur le territoire colombien, l’action des forces armées colombiennes sans avis préalable du gouvernement équatorien est en contradiction totale avec le droit international.^
Ce grave incident nous préoccupe d’autant plus qu’il compromet la sécurité de toute la région, de la Communauté Andine à l’UNASUR, en passant par l’Organisation des Etats Américains.
Il est nécessaire de procéder d’urgence à une clarification du déroulement des événements et de mettre en œuvre les moyens adéquats pour remédier aux dommages engendrés et rétablir des relations normales entre vos deux pays.
Je vous assure, en tan que Président de la délégation du Parlement européen avec les pays de la Communauté Andine, de la décision ferme de vous aider dans la résolution du conflit apparu à la suite de l’incursion des troupes colombiennes en territoire équatorien, non seulement pour bomber les FARC mais également, par la suite, pour récupérer les corps. Ainsi, nous vous offrons nos bons offices de médiation entre votre gouvernement et le gouvernement colombien, si vous le souhaitez.
A titre personnel, je souhaite remercier les membres du gouvernement équatorien qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour obtenir la libération du militaire colombien Pablo Emilio Moncayo, le plus ancien prisonnier des FARC, dont le père, le professeur Gustavo Moncyao, a bouleversé le peuple colombien avec sa marche à travers la Colombie.
Réaffirmant notre engagement pour la paix dans la région,
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération
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